Les publicités peintes sur les murs de Blois, souvent délavées, ajoutent un peu de couleurs et de mystères dans les rues. Le temps de les déchiffrer, on remarque qu'elles ne correspondent plus vraiment à la géographie actuelle et qu'elles nous adressent juste un petit clin d’œil du passé.
C'est le printemps et quand le soleil brille on se promène en ville et on arrive place Louis XII et là, on voit la jolie terrasse colorée du salon de thé Douce Heure qui donne envie de faire une pause gourmande. Comme il faisait chaud ce jour-là et qu'on a jamais trop de vitamines, on a opté pour les grands cocktails de fruits aux mariages audacieux et prometteurs. J'avais déjà goûté Framboise Verveine (sucré et rafraîchissant). Cette fois-ci Sam a choisi Poire Pistache (fruité et gourmand) et j'ai craqué pour Pêche Jasmin (doux et fleuri).
Alertée par les affiches qui sont apparues récemment, je n'ai pu m'empêcher de noter la présence d'assez nombreuses caméras de vidéo-surveillance dans le centre ville en levant les yeux au ciel. Pour ma part je préfèrerais que la ville mette des moyens dans le tri sélectif...
Les panneaux de signalisation : ils sont tellement intégrés dans le paysage de la rue et dans notre fonctionnement, que même si on les voit, on ne le regarde plus.
Pourtant, certains nous réservent quelques surprises :
La discrétion n'est pas la première qualité qui vient à l'esprit quand on pense au street art. Pourtant à Blois, on note l'invasion discrète d'un petit personnage coloré qui ne semble préférer les emplacements qui ne sautent pas yeux. A découvrir donc, au hasard des promenades dans les rues de Blois, ce sympathique fantôme pop qui semble juste au coin l'oeil s'avancer : Toc Toc ...